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voyage de wwoof

Une île de dingo

Ferry du matin Pour découvrir la plus grande île de sable du monde, les tours opérateurs rivalisent de packages : 3 jours-2 nuits, en tentes, en resort, excursion à la journée, location, en groupe, de son propre 4x4,  location de son propre 4x4 avec un guide ... Bref, tout est possible !
Après l'expérience humide des Whitsundays on n'était pas prêt à investir temps et dollars dans un trip longue durée. On ne se sentait pas non plus de partager la location d'un 4x4 avec un groupe de "djeunz" qu'on ne connaissait pas pendant 2 jours, alors on a opté pour la très pépère excursion en bus d'une journée.
En gros de 7h30 du matin à 18h pris en charge pour visiter les meilleurs sites de l'île.
Ca commence par une traversée de 30 min en ferry où on réalise, qu'encore une fois, on n'est pas seuls, et qu'il va falloir se faire à l'idée d'être en moyenne une petite centaine sur chaque site ! Jon, notre guide
bus 4x4Sur lîle, Jon, ranger de son état, nous accueille et nous fait monter à bord de son bus 4x4 : en  gros, des pneus larges comme la grand roue de la concorde, un chassis géant à hauteur d'homme et des suspensions qui permettent d'encaisser tous les chocs : et il, y en aura puisque l'île n'est constituée que de pistes de sable !

 

 


lac Mc kenzie Notre premier arrêt est pour le lac Mc Kenzie, aux eaux transparentes et paraît-il régénérantes : le sable y est blanc et les palmiers omniprésents, alors dur de s'imaginer en plein coeur de l'île et non sur une plage paradisiaque ! On s'y prélasse une petite heure, mais il est déjà l'heure de rentrer au bus au pas de course : le temps est compté et les autres passagers très ponctuels, puisqu'avec 30 secondes d'avance sur l'heure de départ, nous sommes quand même les derniers à monter ! Ca promet !


La deuxième étape de la journée est une balade de ... 20 min au coeur de la rainforest. Après celle de Cape Tribulation (au nord de Cairns), celle là nous parait bien silencieuse : la faute au sable omniprésent qui amortit tous les sons dixit Jon notre Ranger.


Après la pause déjeuner, nous nous embarquons sur la Fraser Highway, comprendre : la plage. Comme son nom de l'indique pas, la 75 miles beach c'est 56 miles de plage à parcourir pied au plancher !
Pinnacles Au bout de 30 minutes à fond les ballons nous voilà au Pinnacles, des falaises de sable coloré, sacrées pour les aborigènes et pour les tour opérateurs : c'est La photo souvenir à rapporter et on est à peu près 150 à en chercher le meilleur angle. Ca nous énerve un peu alors on s'intéresse surtout aux petits avions qui attérissent et décollent sur la même plage que les autres véhicules. Le temps de faire 2 ou 3 photos un peu débiles et l'on voit débouler notre Jon, furibard : "on avait dit 5 minutes sur place et ça fait un quart d'heure qu'on vous attend." Oups, on avait pas vu le temps passer ... déjà bien honteux, on découvre avec effroi en rentrant dans le bus que de là où il était stationné, tous les passagers avaient vue sur nos poses débiles ... La honte ! C'est sûr, les tours organisés c'est pas notre truc !


Epave du Maheno

L'occasion de nous rattraper intervient quelques minutes plus tard autour de l'épave du Maheno  : un paquebot écossais qu'un ouragan a fait s'échouer ici en 1935 et qui attend sa destruction totale sous les flashs du demi million de touristes annuels  : on ne comprend pas trop pourquoi ils laissent toute cette feraille pourir sur une île classée au patrimoine mondial de l'humanité mais c'est tout de même saisissant comme vision ! On fait quelques photos  rapido et hop, on remonte dans le bus ! Le pire c'est que même en faisant tout ça à toute vitesse, on n'est pas les premiers à remonter ! Mais ils descendent pas les autres ou quoi ?
La journée se termine a Eli Creek, un ruisseau qui se deverse dans le Pacifique à raison de 2 millions de litres d'eau par heure ... pas mal ! Et comme ce coup ci on a du temps, on s'amuse à le remonter les pieds dans l'eau !
Et on ré-embarque mouillés, mais à l'heure dans notre bus !

 

 

 

Au moment de reprendre le ferry, le soleil se couche sur Fraser et on réalise tout de même la chance qu'on a d'être là, dans cet endroit unique au monde. Et que finalement c'est pas plus mal d'y limiter le nombre de véhicules en obligeant les visites groupées ! Allez Jon, sans rancune !

ps : A toi ami lecteur qui t'interroge sur le titre de cet article, c'est un jeu de mot pourri relatif à la présence de dingos sur l'île. Si l'on en croit les prospectus et les panneaux disséminés partout sur Fraser, ils sont implacablement méchants et malins. Et ils sont partout ! Mais de dingo on n'en a point vus. Evidemment. 

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