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voyage de wwoof

Zacatecas

Il faut bien l'avouer, en arrivant au Mexique, on ne connaissait même pas l'existence de cette ville. C'est Jesus et Patricia, deux Espagnols rencontrés à Creel qui nous ont conseillé de nous y arrêter, et ils ont bien eu raison.

Zacatecas ne ressemble en rien à toutes les villes qu'on a pu croiser au Mexique jusqu'à présent. Elle a des airs de ville italienne, une sorte de Florence outre-atlantique. D'abord il y a un vrai centre historique qui part de la cathédrale et s'étend le long de l'avenida Hidalgo. Les rues sont pavées et à taille humaine (c'est-à-dire qu'ici le pick-up n'est pas roi!!), et puis les maisons sont très colorées. La ville est construite dans une vallée coincée entre deux collines. Un téléphérique fait le trait d'union entre les deux versants, plus touristique que vraiment pratique. Il y a beaucoup d'églises aussi et des bâtiments assez anciens comme l'université de sciences et lettres qui lui donnent un aspect de ville d'artistes. Les façades extérieures sont tellement belles qu'on s'est un peu laissé piéger pour le logement. On est tombé sur une auberge en plein centre à l'apparence alléchante, avec une belle galeries lumineuse et colorée. Mais on a déchanté quand le proprio nous a montré les chambres qui fermaient péniblement avec un cadenas et la salle de bain à l'évacuation douteuse au fond du couloir.

Autrefois Zacatecas était une ville minière. L'exploitation a commencé au 16e siècle et ne s'est terminée que dans les années 60. Parce que sous cette belle ville se cachent du zinc, de l'or, de l'argent et du cuivre. Aujourd'hui il ne reste que des galeries d'époque, reconverties en musée: La mina Eden. On peut visiter trois des sept niveaux que compte le site, ce qui nous mène quand même à 35m de profondeur.

Et bien sûr le port du casque est obligatoire. En bas, des scènes de travail ont été reconstituées avec des outils d'époque et des mannequins. Mais ça n'a rien à voir avec les conditions que devaient endurer les mineurs dans le noir, l'air chargé de poussière et la chaleur.

A la fin de la visite, le guide nous invite à revenir en fin de semaine en soirée. A partir de 22h, une boîte de nuit accueille les jeunes (majeurs plus que mineurs) dans d'anciennes galeries aménagées en club avec lumière, sono et bar. C'est désormais plus paillette que pépite. Et pour revenir sur terre rien de tel qu'un petit train de la mine conçu spécialement pour le visiteur et qui arrive presque au milieu de la ville.

De Zacatecas on a beaucoup vu son Starbuck Coffee, seul lieu de la ville à avoir du wi-fi et comme on voulait actualiser un peu le site, on s'est fait une cure de café americain dilué et sans goût. Ami lecteur tu apprécieras le sacrifice!!

Heureusement pour se rincer les papilles on a renoué avec une spécialité mexicaine, de Guadalajara précisément: la Michelada. Une bière mélangées avec une sauce Maggi, du citron, du sel et du jus de tomate... ça paraît écoeurant comme ça mais c'est très bon!

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