voyage de wwoof

Au bord de la belle Tasman Sea

Arrivée dans la Malborough bay

Tels des colons nouvelle génération nous avons accosté sur l'île du Sud, avec un camping-car pour tout bagage. A bord de notre ferry, nous avions laissé l'île du Nord et le port de Wellington, (capitale sans charme particulier), 3 heures plus tôt.

Ferry du matin

 

 

 

 

 

L'arrivée sur l'île du Sud annonce la couleur; en l'occurrence une palette de bleus et verts qui se déclinent selon la lumière en azur, turquoise, émeraude... splendide! On est là dans les Marlborough sounds, une série de baies et de côtes dans lesquelles la mer est enchâssée comme un bijou. Picton est notre premier contact avec l'île du Sud. C'est là que tous les ferries débarquent camions de marchandises, camping car, voitures et piétons.

Vue de la Queen Charlotte Road C'est aussi le point de départ de la Queen Charlotte Road, qui rejoint le parc national Abel Tasman plus à l'ouest. Une route qui serpente le long de la côte, spectaculaire. Chaque virage est une invitation à descendre de Bernard pour aller tremper les pieds (pas plus, l'eau est encore très froide à cette période de l'année !) dans l'eau transparente. D'ailleurs Cook ne s'y est pas trompé : trouvant refuge dans le calme de ces baies, l'explorateur y est resté plus de trois mois, totalement charmé par la douceur de vivre de ce coin.
Le soleil, en plus, est au rendez-vous alors on s'aventure dans les "sounds" plus au nord. Mais là, la bruine et le vent nous ont rattrapés et on s'est pris une sacrée saucée. nous faisant abandonner toute idée de promenade. Ce fut donc une version light de Marlborough !


Trafalgar Street On trouve refuge à Nelson, Le joailler de l'anneauSun City (la  ville du Soleil) comme les Néo-Zélandais  l'appellent. C'est d'ailleurs là qu'ils rêvent tous d'habiter. Pour nous elle restera Cloud City (la ville nuageuse).La ville héberge beaucoup d'artisans et d'artistes. Notamment le bijoutier qui a forgé le fameux Anneau du film. Le lundi elle était très animée avec tous les commerces ouvert autour de la Trafalgar Street, alors que la veille, on aurait pu voir rouler les bottes de paille dans les rues désertes. 

 

Vues sur les montragnes depuis l'Abel Tasman

Crique De là, on a pris la route pour le parc national d'Abel Tasman, réputé pour ses baies. Et effectivement, le paysage qui s'offre à nous est splendide : de l'eau tantôt turquoise, tantôt émeraude, toujours transparente, du sable doré-orangé et de la forêt de fougères arboricoles (emblème du pays) vert foncé pour relever tout. C'est un décor rêvé pour une randonnée ! Alors nous avons chaussé les chaussures et les sacs à dos et nous sommes partis à l'assaut du "coastal track" qui parcourt tout le parc en 4 jours. Nous avons opté pour une option light de 6 heures, accompagnés par le soleil, c'était magique ! Le sable des criques est fin et doux, et si la température de l'eau avait été accueillante (là, elle ne dépassait pas les 15 degrés), on aurait passé la journée dans l'eau !

 

criques de l'Abel Tasman pousse de Silver Fern, emblème du pays pause au soleil

 

 

 

 

 

coucher de soleil sur Abel Tasman

 

caution, kiwi ! Le soir même on a repris la route pour le sud, direction le "Nelson Lakes Park", où débutent les "Southern Alps" (les Alpes néo-zélandaises, plus grandes que celles de la France, de la Suisse et de l'Autriche réunies). Là, nous avons campé près du lac Rotoiti, niché aux pieds de monts enneigés. Et le lendemain, la petite balade sans prétention qu'on s'était promis de faire s'est transformée en cross de 9 heures à travers les torrents et les fougères-palmier... on s'est rendu compte à mi-parcours que les pluies abondantes avaient rendues le tour du lac impossible. On a donc rebroussé chemin et retrouvé Bernard à la nuit tombée.

Claire à cailfourchon

petit dej face au lac Greg franchit la rivière en amazone

 

 

 

 

 


lever de lune sur Nelson Lake

 

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