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voyage de wwoof

Voyage trois étoiles

Peut-être faut-il être toqué pour faire un tel voyage? D'où ce nom: voyage de wwoof? On dira plutôt: toqué comme un grand chef, car voyager c'est comme cuisiner: il faut d'abord savoir ce que l'on veut faire.

Au début nous envisagions de préparer un dessert, une sorte de gourmandise pour divertir nos papilles de la saveur du quotidien.
Un soir de janvier 2009, au Frog (le pub en face de chez nous) nous avons fait l'inventaire de tous les mets que nous souhaitions goûter. Et devant la liste de saveurs de tous les continents, nous avons peu à peu imaginé un repas entier, un festin même. Ce repas nous voulions le partager à deux, aux chandelles en quelque sorte. Nous nous le sommes donc concoté à quatre mains.

A l'origine d'un repas, il y a souvent un prétexte. Le nôtre c'est un mariage au Mexique (pas le nôtre!!!!! mais celui de Damien, le frère de Greg et sa belle-soeur, Edurne). Le Mexique: pays de la tequila, des cactus et des tacos: c'est notre mise en bouche.
Pour maintenir l'harmonie pour le palais (et pour la langue), nous avons décidé de poursuivre avec le Pérou. Quitte à traverser  l'Atlantique, autant en profiter pour déguster le continent américain. (Là, c'est aussi la fibre écologique qui parle).
Claire ayant déjà goûté aux Etats-Unis, nous avons délibérément écarté les hamburgers de notre menu.
Cette entrée en matière est un repas à part entière: du boeuf argentin aux glaciers chiliens, sur lit de coca bolivienne.

Îles flottantes et épices
Les ingrédients de ces plat comme ceux des autres, nous les connaissons dans les grandes lignes, mais nous ne voulons pas suivre une recette au mot près. A force de potasser les livres de recettes nous nous sommes rendus compte que le dosage parfait n'existe pas. Ce sera donc à nous de le trouver.

Dans un repas, il y a toujours une part d'innovation. Une présentation ou un plat audacieux qu'on teste sur les convives. La nôtre se nomme wwoofing (willing workers on organic farms=travailleurs volontaires dans des fermes bio). En bref, travailler en tant que journalier en échange du gîte et du couvert. C'est notre manière à nous d'aller à la rencontre des habitants des pays que l'on visitera, de comprendre un certain mode de vie mais aussi une manière de metttre la main à la pâte.

Vu d'Europe, une fois qu'on est au Chili, on a déjà fait la moitié du voyage vers l'autre bout du monde, alors autant poursuivre.
Nos plats de résistance s'appellent Nouvelle-Zélande et Australie. Immenses îles flottantes entre deux océans lointains. Vastes pays qui chatouillent l'imaginaire, paysages grandioses et racines européennes dans une écorce exotique.

La Terre étant ronde, comme un ventre à la fin d'un repas. La route la plus évidente pour rentrer est celle de l'Asie.
Terre d'épices et de saveurs inconnues. Cambodge, Laos et Vietnam puis Chine.

Tous les grands chefs vous le diront, la cuisine est une question de timing. Pour nous ce voyage tombe à pic: pas d'emploi fixe, pas d'engagement, pas de contrainte... la cuisson est à point, il n'y a plus qu'à déguster.
Soyez nos convives!

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