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voyage de wwoof

Un paquet de jours à Sucre

 

15 jours. On n'aura jamais passé autant de temps dans une ville qu'ici à Sucre.
Nous avions besoin de nous poser, de ne pas refaire nos bagages tous les matins. Bref, il nous fallait une ville à la fois douce, énergisante et raffinée... une ville à croquer.
Sucre est une ville toute blanche, carrée (avec une organisation en damier), chaude et en tous points loin de l'amer.
Elle tient son nom du général qui aida Simon Bolivar à libérer l'Amérique latine de l'occupation espagnole au 19e. C'est là qu'en 1825 les députés déclarèrent l'indépendance du pays. La ville fut longtemps considérée comme la capitale avant de se faire sucrer le titre par La Paz. Mais Sucre n'en démord pas et réclame encore aujourd'hui le retour du gouvernement et de la présidence.
  La ville est assez grande et on n'en a vu qu'un morceau. Elle a gardé un style très colonial avec des façades blanches qui cachent de jolies cours intérieures et de jolies petites rues commerçantes où il fait bon se balader sans canne. Le point central est la place 25 de Mayo, couverte d'arbres et de palmiers.  Un lieu de rendez-vous idéal pour les gens du coin qui viennent y flâner, lire le journal, assister aux discours électoraux, manifester... C'est sur cette place que se trouvent notamment la cathédrale (blanche elle aussi, très claire avec de jolies  dorures baroque), la préfecture et la Casa de la Libertad où fut adoptée la constitution.

 

 

 

 

 

 

Le lieu que l'on connaît le mieux reste encore notre hôtel. Une superbe maison coloniale sur quatre niveaux avec une terrasse qui offre une vue panoramique sur la ville. Des chambres tout confort et un petit-déjeuner royal pour faire le plein de calories.
Nous avons donc goûté cette ville pendant deux semaines mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps pour nous de partir avant de faire une hyperglycémie.

 

 

PS: Nous lançons aujourd'hui un grand jeu : le premier d'entre vous qui nous envoie par mail la liste de tous les jeux de mots pourris de ce texte gagnera, à notre retour ... un morceau de sucre !

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