Arequipa la ville blanche
Nous avons donc passé une semaine entière à Arequipa. Etrange alors que cette ville n'était même pas à notre programme au départ. Mais bien nous en pris ! (Enfin ce sont surtout les pluies diluviennes à Cusco qui ont dévié notre route jusque là!)
Car c'est un vrai coup de coeur !
Pour la rejoindre nous avons donc pris un bus de nuit depuis Lima, 16 heures de route, nickel (claire qui n'avait pas excedé les 20 minutes dans un bus pour aller à la piscine en CM2 a même apprécié!)
Quand le soleil s'est levé dans le bus, on longeait la côte pacifique, c'était magnifique : la roche passait par endroits du rose au rouge, puis du noir au marron.
Après 800 km de bord de mer, la route bifurque à l'ouest, et monte progressivement, direction l'intérieur des terres. Là ce sont des vastes étendues de désert de sel. Quelques usines ou cahutes émergent par ci par là, mais en gros c'est le désert. Et puis d'un coup, derrière un col, à 2300m d'altitude, la ville apparait, immense, lumineuse, bruyante. Vivante quoi.
C'est en rejoignant le centre ville qu'on comprend son surnom : la ville blanche : ici tout est construit en pierre blanche : la cathédrale, les arcades de la Plazza de Armas, les églises, le monastère Santa Catalina, LE monument de la ville, ayant donné son nom à l'une des principales rues d'Aréquipa. La ville a gardé son architecture coloniale: de grandes façades à balcons qui cachent de jolies cours intérieures.
On atterrit chez Sylvia et Carlos, qui tiennent un hospedaje (auberge) tout près de Santa Catalina. Ils sont très prévenants et vraiment très sympa et feront de notre séjour dans la ville un vrai bon moment.
Le point central de la ville c'est la Plazza de Armas, toute en arcades qui abritent au rez-de-chaussée des agences de voyage à ne plus savoir qu'en faire et à l'étage des restaurants (touristiques). La cathédrale trône sur l'un des côtés, blanche, bien sûr, et très symétrique avec ses deux clochers. En fait c'est une illusion d'optique: ce qui apparaît comme le porche d'entrée n'est qu'un côté de la nef.
L'intérieur, rénové au 19e après un tremblement de terre est recouvert de stuc rose et blanc, qui lui donne un petit air de bonbonnière plus que de lieu de culte.
Mais la cathédrale n'est pas le monument religieux le plus important. C'est le monastère Santa Catalina, véritable ville dans la ville avec rues, cloîtres et église, le tout caché par de hauts murs d'enceinte. (cf la page Santa Catalina).
Autrefois la Plazza de Armas abritait le marché, désormais il faut sortir un peu du centre et viser une grande halle orange. A l'intérieur, tout est divisé en quartiers: bouchers qui exhibent leur viande séchée aux yeux (et aux narines) des clients, poissonniers qui font de même avec poissons et grenouilles, vendeurs de chapeaux, de tissus, de jus (entre les jus d'orange et de papaye, on trouve des jus de grenouille, on n'a pas osé goûter, désolé!), et puis des primeurs qui exposent leurs fruits et légumes sur des grands étals de 5 ou 6 étages, trés colorés.
Il y a deux jeux à faire à Arequipa. Le premier: compter le nombre d'agences qui proposent des treks dans le canyon de Colca à 200 km de là.
Le deuxième trouver le meilleur site d'observation des volcans qui dominent la ville: le Misti (5825m), le Chachani (6075m) et le Pichu Pichu (5145m). Les terrasses ont l'avantage d'allier l'observation à la dégustation de bière. Sinon il y a le mirador de Yanahuara, un petit quartier excentré et résidentiel. Toutefois le volcan est timide et montre rarement son sommet, préférant se voiler de nuages.
Commentaires
-
- 1. David Le 11/01/2015
J'ai l'intention d'y aller bientot, peut-etre le mois prochain. Es-ce que vous auriez plus d'indices en plus de ceux ci-haut? Merci bien! (Je veux faire un voyage de WWOOF. Mon but est de concentrer a El Bolson, Argentina. Mais si, par exemple, il y a une occasion WWOOF
Ajouter un commentaire